La compagnie des Nouveaux Disparus est une compagnie de théâtre forain qui s’est installée à Schaerbeek il y a quelques mois, sur le site de l’ancienne gare Josaphat. Elle s’efforce depuis 1994 de faire descendre le théâtre dans la rue, bref, d’en démocratiser l’accès. Sous la direction de Jamal Youssfi, la compagnie parcourt les villages et villes de Belgique, France et du Maroc en ciblant plus particulièrement les quartiers exclus de l’offre culturelle. On doit à cette compagnie la mise en place de différents festivals théâtraux : Théâtres Nomades, un festival de théâtre professionnel, et le festival Mimouna, un festival de théâtre amateur destiné à un jeune public (6-20 ans) et organisé en lien avec des associations de quartier.
Le 30 novembre dernier – à l’occasion de la 14ème édition du festival Mimouna – j’ai rencontré Sarah Bahja, une des responsables de la compagnie des Nouveaux Disparus. Elle m’a expliqué que le festival portait cette année sur l’oeuvre de Maurice Maeterlinck : « l’unique prix Nobel de littérature belge, qui a fait un théâtre tout à fait particulier. Et on avait envie de faire découvrir ça aux jeunes. Ils se sont appropriés cette thématique de manière très libre ». Les jeunes participants, divisés en 19 groupes, ont eu trois mois pour travailler sur ce thème imposé et en faire un projet personnel et original.
Si vous souhaitez en savoir plus sur leurs prochaines activités, je vous invite à cliquer ici.
« Nous mettrons tant d’amour en nous-mêmes et tout autour de nous, qu’il n’y aura plus de place pour le malheur et la tristesse ; et s’ils veulent entrer malgré tout, il faudra bien qu’ils deviennent plus doux, avant d’oser frapper à notre porte »
– Maurice Maeterlinck (Aglavaine et Sélysette, 1896).
