Vivre sans plastique jetable c’est possible et sans doute pas aussi compliqué que ça en a l’air. Le preuve avec Elise, jeune architecte bruxelloise et auteur d’un blog où il est essentiellement question d’empreinte écologique. Elle y parle notamment de trucs et astuces en matière de réduction des déchets.
Car cela fait plus d’un an qu’elle vit sans plastique. Et ça va, elle s’en porte plutôt bien. « Refuser les produits emballés est parfois difficile – précise-t-elle – mais le plus important pour moi c’est d’éviter le gaspillage. Les vendeurs sont parfois perplexes lorsque j’insiste sur le fait que je ne veux pas recevoir de sac ou que je ne veux pas de paille dans mon verre de jus ». Si elle fait ça, ce n’est pas seulement par conscience écologique ou pour le plaisir de se compliquer l’existence, mais aussi par jeu : elle fait partie de ces gens qui s’amusent à croire que l’on peut se débarrasser de petites habitudes de la vie quotidienne, et que – en matière de consommation – pour chaque « passage obligé » il existe une voie alternative à laquelle on n’avait pas forcément pensé.
Elle résume sa philosophie par la règle des 4 « R« . Refuser (ou à tout le moins réduire) les choses dont on n’a pas besoin. Réutiliser celles que l’on n’a pas pu refuser. Et enfin, recycler celles que l’on n’a pas pu réutiliser. Je ne sais pas si ça vous parle, ou non. Si oui, sachez qu’Elise a eu l’excellente idée de publier cette semaine une carte bruxelloise des lieux qui évitent le recours aux produits (sur)emballés. J’y ai découvert des adresses inattendues comme la Crèmerie de Linkebeek : un lieu où l’on peut se procurer du lait dans des bouteilles consignées.
