L’auteur schaerbeekois Philippe Leclercq sera invité ce jeudi à 19h à la librairie 100 papier pour la présentation du nouveau roman dont nous avions parlé le mois dernier : « La Rue de la Ruche« . Eric l’a rencontré.

Un roman 100% schaerbeekois: son auteur habite rue de la ruche et le roman se passe à la rue de la ruche… Plus schaerbeekois que cela comme situation: y a pas! Ce « huit-clos à suspense » comme le définit son auteur – Philippe Leclercq – est un must à lire pour: tous les habitants de la rue de la Ruche, tous les habitants-voisins de l’Avenue Louis Bertand, tous les fans de roman à suspense, tous les schaerbeekois, tous les … bref plein de monde! J’ai rencontré Philippe à la librairie 100papiers (où vous pouvez acheter son roman) pour en apprendre davantage sur l’événement culturel de la ‘rentrée littéraire schaerbeekoise’ (ouais carrément!). Voilà donc un auteur un peu joueur puisque son métier en journée est de vendre des jeux de société. Mais le soir, durant son temps libre, c’est avec sa plume et les mots qu’il aime jouer pour nous proposer son 2e roman « La Rue de la Ruche » aux éditions L’Harmattan-Academia Littérature. Notre philippe a toujours aimé écrire mais ce n’est que récemment qu’il s’est vraiment appliqué et en seulement 3 mois nous a concocté son 2e roman (1er roman « est-ce que ce monde est sérieux » aux éditions Chloé des Lys).

Crédit photo : ericplatteau.be

L’histoire est liée à sa propre histoire même si il s’agit ici comme il me le précise d’une mise en imagination de ce qui a pu se passer ou fausse dans les faits mais vraie dans l’esprit. Il se fait que notre Philippe emménage récemment dans un appartement à la rue de la ruche avec sa compagne, ses enfants et sa mère. Hasard qui n’en ait pas un… sa mère en regardant par la fenêtre lors de sa première visite lui annonce: « c’est là en face au 3e étage que ta grand-mère et ton grand-père se sont ‘connus pour la première fois’. » Philippe m’explique alors que sa grand-mère était une « vamp’ élégante très libre pour l’époque, fumant la cigarette et de surcroît divorcée« . L’histoire se déroule donc dans les années 40-50.  Ce roman est « une histoire familiale romancée » comme me l’avoue le petit-fils: Un déménagement banal, comme il en existe tant. Et pourtant, dès le départ, le narrateur sent un malaise. L’endroit n’est pas vide. La rue de la Ruche bourdonne dans une vibration magnétique. Peu à peu, elle prend le pouvoir et l’appartement est complice. C’est l’histoire d’une obsession. Cette jeune femme, en face, l’attire et le fascine. Sa présence entêtante s’impose. Il comprend vite qu’il lui faudra aller au bout de son délire. Coincé à sa fenêtre, il se transforme en voyeur… En voici un extrait:

La vie est bizarre. J’aurais pu acheter n’importe quel autre appartement dans Bruxelles, mais il a fallu que ce soit celui-ci.

Aujourd’hui, je comprends pourquoi.

Il y a ce rhododendron qui pousse au bas de son immeuble. Je ne l’avais pas vu. Il est couvert d’abeilles du lever au couchant. Rue de la Ruche. Voir ces insectes butiner au pied de son immeuble me donne envie de leur miel. Je lui attribue par avance mille vertus fantasmées. La sagesse, la rémission, la paix. Les clés des arcanes.

Firmin l’apiculteur m’en a promis un pot rempli.

Les premiers lecteurs du roman ont commenté celui-ci comme « fascinant », « c’est lourd – c’est intense ». Vous voulez en savoir plus? Vous voulez rencontrer NOTRE auteur schaerbeekois, vous souhaitez acheter son roman (14€)? Et bien cela tombe bien car il fait sa rentrée littéraire chez Véronique à la librairie 100 papiers ce jeudi à 19h à l’avenue Louis Bertrand.

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Article original : blog d’un Schaerbeekois motivé

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