1878. Un jeune homme débarque à Bruxelles. Chrétien zélé, il s’essaye à la théologie protestante, à l’école de Laeken. Il échoue ses examens. En conséquence de quoi, il se décide à travailler comme évangéliste auprès de mineurs du Borinage, dans le région de Mons. Il fait le choix, contrairement à ses comparses, de partager le sort des mineurs. Il dort sur la paille et descend dans la mine. Ce qui lui vaut de sévères critiques de la part de ses supérieurs.
Il mène ensuite une vie de chômeur, de désoeuvré, pour le plus grand malheur de ses parents : une existence de vagabond. En octobre 1880, le jeune homme a environ vingt-sept ans : il squatte chez un ami mineur à Bruxelles. Il se fâche avec son frère, ensuite il se fâche son père, lequel tente de le placer en asile psychiatrique, dans le village de Geel.
« N’oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu’à celles-là nous y obéissons sans le savoir. » (Le jeune homme)
Le jeune homme se croit doté d’un talent artistique. Il se croit capable de manier le fusain et la crayon. Le 15 novembre 1880, il s’inscrit à l’Académie royale des beaux-arts sur les conseils de son ami Willem. Il trouve alors un petit boulot à Saint-Josse, dans un atelier de peinture tenu par un peintre hollandais, un certain Anthon Van Rappard (au numéro 6 de la rue Traversière).
Mais, dans les ventes publiques, personne ne semble prêt à payer le moindre centime pour les toiles du jeune homme. Cela dure jusqu’en 1890, où Anna, le soeur de son ami Eugène, achète La Vigne Rouge pour la somme de 400 francs. A l’époque, Vincent ne vit plus en Belgique : il poursuit sa vie de peintre dans un petit village d’île-de-France très apprécié par les impressionnistes (Auvers-sur-Oise). Le 29 juillet 1890, il meurt d’une balle de révolver tirée en pleine poitrine. Il a 37 ans.
« Van Gogh est la honte de la peinture française et de la peinture universelle… » (Salvador Dali, 1972).
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i don’t like dali… tooo sophisticated
une citation hors-contexte n’est pas toujours lisible
ce que j’ai compris en lisant cette citation de Dali : La honte de la peinture, car la peinture l’a rejeté de son vivant et encensé une fois mort…
Mea culpa : la citation est « hors contexte ». Ceci dit, je crois que Dali n’aimait pas Van Gogh…